Petit retour d'une première visite en duo de Disneyland Park/Disney California Adventure qui clôturait un road trip dans l'Ouest en juin dernier.
Je ne vais pas tenter de rivaliser avec les cadors de l'exercice mais simplement partager quelques données comme elles me (re)viennent, pardon si la chronologie est un peu aléatoire ou les localisations imprécises.
Afin de limiter les dégâts, je vais faire 2 parties distinctes : les considérations et observations pratiques générales puis les impressions vis-à vis des attractions.
Mais n'espérez pas l'impossible : ça sera indigeste quand même
Introduction :Le voyage s'est décidé un peu "au dernier moment", d'autant que parallèlement j'avais commencé à explorer les possibilités d'un voyage à Walt Disney World pour l'an prochain. Mais je ne pense pas être (encore) tout à fait prêt à être confiné une semaine voire 2 uniquement dans un environnement de parcs et y consacrer un tel budget (ni prévoir un voyage 1 ans avant, j'avoue
).
DR m'a donc semblé un bon compromis en forme de conclusion d'un grand tour des parcs nationaux (and beyond) de l'Ouest américain que j'avais planifié en 2020 mais qui était tombé aux oubliettes pour les raisons que l'on sait. Au final, le combo Nature extrême/Fake tout aussi extrême me va très bien haha.
D'autant que DR représente mon premier contact avec l'univers des parcs Disney : gosse j'avais hérité d'un stéréoscope Lestrade dont l'une ou 2 des cartes étaient consacrées à Disneyland, celui des années 60. Je me passais ça en boucle en comprenant à peine ce que je voyais : des éléphants et des hippopotames dans la jungle, des sous-marins au-dessus desquels filait un monorail futuriste à proximité d'une montagne suisse. Tout cela dépassait mon entendement, le summum du genre se résumant alors à la déprimante Mer de Sable
( non-internet n'existait pas
).
Par la suite, je faisais TOUS les concours possibles pour gagner (en vain) un séjour à Walt Disney World dont la promo était presque continue à l'époque, la distinction entre les 2 localisations n'étant pas encore très claire dans mon esprit à cet âge. A l'époque il n'existait que 2 parcs US et l'idée même d'en avoir un jour une déclinaison en Europe relevait de la science fiction la plus échevelée. Ce qui ajoutait encore du mystère à ces lointains territoires imaginaires et inaccessibles (non, les vols low cost n'existaient pas non plus). Mais je m'égare…
Bref, l'occasion s'était donc présentée en 2015 lors d'un premier
road trip californien ouvrant la possibilité de visiter DR mais aussi Universal qui était également un vieux rêve plus tardif pour d'autres raisons. Mais un arbitrage budgétaire et temporel m'avait conduit à zapper toute l'étape "parcs". Avec le recul c'était une bonne décision, je le découvrirai lors de ce voyage.
Mais j'étais resté sur ce gros regret de ne pas avoir saisi cette opportunité. D'où cette visite-ci en forme de séance de rattrapage, à la fois vis-à-vis de Disneyland, mais aussi du
road trip annulé pour cause de pandémie. Quant à Universal, j'ai préféré une fois encore le mettre de côté : cette version m'apparaît comme faible compte tenu de mes attentes : hormis Jurassic World et Harry Potter, quelques éléments du Tour, le reste ne m'inspire guère. Enfin pas assez pour y consacrer le budget requis (billet + logistique). Quitte à découvrir le Wizarding World, il me semble préférable d'envisager la version de Floride, plus complète, et plus encore lorsque Epic Univers ouvrira (même si moyennement emballé par le bidule).
Durée : 2 jours (lundi et mardi)
Billets : Attractions Tickets avec Hopper et G+ inclus
Arrivée à Anaheim le dimanche soir, direction Hôtel Kings Inn à 12/15mn à pied des parcs : voiture laissée sur le parking "gratos" de l'hôtel (ça devient rare).
Quelques cailloux dans la chaussure : - Beaucoup d'attractions fermées : Peter Pan, Mr Toad, Alice, Splash Mountain, l'Arbre Tarzan/Robinson, Fantasmic parti en fumée, quelques restos en reconstruction, le Wharf en pleine rethématisation (c'est-à-dire sous bâches).
- le 2e jour Disneyland Park fermait à 20h au lieu de minuit pour cause de soirée, obligeant à finir la journée à Disney California Adventure.
- La fréquentation avait beaucoup augmenté en juin (25% d'attente en + d'après Thrill Data), vacances scolaires US oblige.
- Disney a dégainé la semaine précédente une offre discount pour les locaux à compter du jour où on y allait : 83$ ! Ce qui n'allait pas arranger la fréquentation.
Bref, on a vu meilleure config mais bon, c'était ça ou rien et le planning
road trip était prioritaire sur la visite DR.
Horaires :DP : Lundi : 8h/Minuit - Mardi : 8h/20h
Disney California Adventure : 8h/22h les 2 jours
Hopper à partir de 11h
Plein d'entrain (mais aussi par nécessité vu la modestie du séjour), on est parti sur l'idée d'être sur place sur toute l'amplitude horaire. Ce qui se paiera un peu le second jour haha.
Familiers de DLP, l'idée était de découvrir prioritairement les attractions inconnues pour nous. Ne pas "tout faire" en mode speed mais plutôt se concentrer sur ce qui est spécifique, en particulier depuis que je sais que nous n'aurons pas Star Wars: Rise of the Resistance au bout du RER A
J'avais potassé les courbes et divers attentes historiques, épluché des blogs et trips reports ici pour optimiser cette visite. Ce fut très utile car même s'il y a eu des fluctuations parfois importantes dans le programme, la base était là et l'essentiel en tête. Bien planifier et se documenter, c'est le meilleur moyen de la jouer raisonnablement cool sur place pour une première fois.
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Genie + : Top ! Au total on n'a jamais attendu plus de 20 mn pour faire toutes les attractions souhaitées. Dans un parc plutôt chargé le premier jour et pénalisé par l'absence d'attractions aussi prisées que Splash ou Peter Pan et le nombre (soutenu) de pannes, c'est pas mal.
Quand on a bien compris le bidule, le truc se révèle très efficace et bien conçu, pas si onéreux par rapport au gain de temps hallucinant gagné et donc l'opportunité de faire beaucoup d'attractions dans un confort maximum. D'autant qu'on avait acheté les billets via Attraction Tickets, les réductions faisaient revenir les G+ à 5 euro je crois, même pas le prix d'un demi pin's ^^. Mais même à 25 $ je prends haha. Surtout, la haute fréquence des pannes (et pas que sur Rise hein, loin s'en faut !) permet paradoxalement d'optimiser le système : à la base G+ permet de faire une attraction une fois par jour. Or lorsqu'il y a une panne durant le créneau de visite de l'attraction, le G+ devient un pass de "compensation" pour n'importe quelle attraction de la même catégorie… y compris celles qu'on a déjà visitées !
Côté
Individual Lightning Lane c'est différent : si il y a une panne durant le créneau, il se transforme en ILL "à n'importe quelle heure" sur cette même attraction.
Ce système de compensation est tout à fait épatant et permet plein de configurations pour refaire une attraction et/ou la faire quand on le souhaite.
On peut même "jouer" à prendre un G+ sur une attraction en panne en comptant sur le fait qu'elle ne redémarrera pas avant la fin du créneau, juste pour obtenir un nouveau G+ "no name".
Autre astuce : si 2 personnes ont groupé leurs comptes et prennent un lightning lane G+ pour une attraction, l'une peut faire 2 fois l'attraction si l'autre ne souhaite pas la faire.
D DAY !:
Lundi départ à pied de l'hôtel à 6h40 pour être sur place à 7h, passer la sécurité puis se positionner devant les entrées à l'extrême gauche juste en face du tunnel sous la voie de la gare.
Dès l'ouverture à 7h20 direction
Aventureland pour se positionner devant la fameuse corde.
8h :
rop drop >>> Indiana Jones ! Au final, on était dans l'une des premières voitures. Yeah !
Le moment où je me suis dis qu'une longue préparation est capitale pour ensuite être peinard sur place.
On a rejoué la même pour les 2 jours, Indy étant en haut de liste de mes priorités d'une part, d'autre part son énorme attente en journée ainsi que ses Genie+
sold out plus rapidement que les autres poussant à privilégier ce
rope drop et ainsi réserver le G+ pour un 2eme passage.
L'alternative tentante était d'opter pour Rise of the Resistance, bondé de l'ouverture à la fermeture, mais après de nombreuses lectures sur le sujet déconseillant cette option, je m'en suis tenu à Indy. En effet, commencer par Rise c'est se retrouver sur une grosse file d'attente d'une attraction qui est par ailleurs plus longue que la moyenne. C'est-à-dire flinguer la première heure, la plus avantageuse, pour une seule attraction.
L'idée était donc plutôt de passer d'une attraction à l'autre en début de journée quand les
Stand by lines sont minimum pour privilégier les Genie+ durant la période haute, puis faire un break sur les attractions de "promenade" en milieu de journée en mode
crevé "je-me-pose"
, vadrouiller en faisant les attractions accessibles facilement jusqu'au show nocturne puis à nouveau profiter de la baisse de fréquentation jusqu'à la fermeture.
Même programme le Jour 2, mais avec l'idée de quitter Disneyland Park en milieu de journée pour définitivement finir à Disney California Adventure à cause de la soirée à côté.
Nous avons donc opté pour les 2
rope drop au DP car Disney California Adventure m'intéressait moins. De plus,
Radiator Springs Racers (dans ma top list itou) bénéficiant d'une file
Single Rider, nous avons fait le pari que ce serait plus judicieux de consacrer les 2
rope drop au parc principal. Nous avons bien fait.
Dans les faits, nous avons inversé les 2 après-midi : le premier jour on est parti découvrir Disney California Adventure en milieu d'aprem' durant 2 ou 3 heures, et c'est le 2e jour que nous avons fait les trucs peinards de DP (Railroad, Mark Twain, Monorail, Tiki Room, Galerie…) avant de finir à Disney California Adventure en début de soirée puisqu'il fallait sortir de DP.
Nous avons bien fait car le premier jour Disney California Adventure était nettement moins fréquenté que le second. Et surtout l'allant du premier jour s'était quelque peu émoussé, c'est donc avec plaisir que nous avions les options
sieste relax pour souffler.
En vrac : Côté Cast Members, 2 surprises : le nombre et l'âge moyen. Les 2 aspects m'ont semblé très supérieurs à mon expérience parisienne haha. Dès l'ouverture, il y a un CM par tourniquet, prenant photo du visiteur, scannant les tickets. La plupart sont des gens d'un certain âge, voire parfois d'un âge certain : j'ai vu le 2e jour une CM littéralement en déambulateur parcourir les portes d'entrée avant l'ouverture. Côté service, je n'ai noté ni plus ni moins de gentillesse et de compétence qu'à Paris.
Le Wifi était pourri (oui là-bas aussi ^^), obligé de basculer sur les données et même comme ça l'appli a tendance à bugger en redémarrant et autres écrans noirs. Comme quoi...
D'ailleurs dans le registre des pannes d'envergure : la veille, les détenteurs de pass annuels n'avaient pas pu entrer car le système était HS pour eux. Il leur a fallu attendre 10 ou 11 heure pour pouvoir pénétrer dans le parc, générant d'immense files d'attentes vu qu'en milieu de matinée, en temps normal c'est déjà énorme.
- le Rope drop c'est la vie : Indy en première ligne sur les 2 jours, au total fait 4 fois en 2 jours presque immédiatement sur des jours où il était en tête de liste des files d'attente le reste de la journée. Zéro attente. Ca c'est de la magie haha.
Prévoyant de dépenser le moins possible pour la bouffe dans le parc grâce à de copieux breakfast équilibrés que nous avions provisionnés dans le frigo de l'hôtel, nous nous sommes arrêtés les 2 jours en fin d'aprem' au
Rancho del Zocalo, l'équivalent de Fuente del Oro en terme de restauration (les burritos offrent un très bon compromis nutritionnel/prix
). Mais en bien plus joli et agréable que notre Fuente que j'ai toujours trouvé terne, sombre, vaguement déprimant.
La déco du Rancho est chaleureuse, joyeuse, l'intérieur comme la terrasse m'ont paru bien agréables. On y entre par une sorte de ruelle bordée d'arches ornées de mosaïques, d'une fontaine, pour ensuite passer de l'autre côté sur la terrasse couverte de tentures ajourées.
Au départ j'avais prévu le
Hungry Bear avec sa superbe terrasse sur le lac, la végétation de l'ile, voir passer Mark Twain + Colombia, l'endroit parfait pour se poser en somme, mais le menu est tellement dé-pri-mant (burger frites -_-) qu'on a zappé. Au final le Rancho fut une bonne base de repli.
Côté merch, comme la bouffe (et finalement tout le parc lui-même), c'est excessivement cher mais aucune frustration car je ne suis pas shopping. En revanche j'adore visiter les boutiques pour la théma, en espérant trouver le petit souvenir unique qui va bien. Bingo : ce fut un joli pin's Indiana Jones
tout métal bien lourd en "édition limitée" (en VO et VF dans le texte). Coût : 18 $. Ca donne le ton pour le reste
.
On notera la traduction VF qui présage sans doute un arrivage par chez nous, si ce n'est pas déjà le cas (?).
Bon allez, j'avoue avoir été tenté par la cannette/grenade exclusive de GE, mais j'ai résisté. Vu le prix ce n'est pas trop difficile.
Impressions :Disneyland Park (
hors Galaxy Edge) :
Malgré l'excitation croissante en arrivant à proximité, je n'ai pas ressenti d'effet "wahou" ni pulsion sentimentale. Le parvis et l'entrée ne sont pas très sexy et, une fois passé Main Street où l'on se sent en terrain connu, j'ai ressenti ensuite une impression d'entassement, en particulier du côté
Fantasyland, rapidement étouffant dès que la fréquentation explose. C'est d'ailleurs ce qui a motivé notre fuite pour Disney California Adventure dès le premier jour durant l'aprem'.
Tout ça m'a paru souvent manquer d'air, de recul et de perspectives. D'ampleur aussi. Je jette un voile pudique sur le piti Château, inutile d'en rajouter.
Le bon côté étant qu'on passe rapidement d'une attraction à une autre et quelles sont nombreuses.
La théma est parfois datée, évidemment. Au premier rang Matterhorn qui pour moi n'a plus sa place en l'état.
Ou bien
Tomorrowland aux façades grises, ses passerelles, sur un petit espace où tout semble se toucher. On peut trouver un charme à cette vision surannée du futur en forme de centre commercial de ville nouvelle, moi pas trop, ou plutôt pas assez pour trouver agréable et esthétiquement gratifiant le décor dans lequel on est amené à évoluer dans un parc à thèmes aujourd'hui. Ca me donne plutôt envie d'y passer sans m'attarder.
Reste la jolie et célèbre vue du "lac" Nemo avec le monorail en arrière plan : de l'eau, de l'air, du mouvement dans le décor, une vision pas trop encombrée : top !
Aventureland est minuscule et donc évidemment moins aéré comparé à DLP. Mais le combo Indy+Jungle Cruise (avec des réserves, j'y reviendrai) emporte le morceau pour le first timer ravi
ToonTown est mignon et flamboyant puisque refait à neuf, mais le grand ciel peint en arrière plan n'est pas du meilleur effet à mes yeux, ok ça fait partie du concept, de là à sauter au plafond… Les nouvelles zones sont jolies, la fontaine, la pelouse artificielle est bien faite mais ça casse un peu le délire "green" vendu ici haha
, mais impossible de faire autrement bien sûr.
Parmi les bonnes surprises :
New Orleans Square ( pourtant amputé du futur resto Tiana encore sous bâches), les petites ruelles sont très agréables, joliment conçues et thématisées. On se retrouve à l'ombre, dans un petit espace mais qui ici donne un véritable cachet à l'ensemble, et puis un peu plus loin sa majesté Haunted Mansion…
Toute la partie
Critter Country le long du lac est épatante, Hungry Bear, ses terrasses etc. On respire un peu, enfin ! Regarder passer le Columbia, ça claque. Je regrette évidemment la fermeture de Splash Mountain, tant pour l'attraction que son impact visuel dans la zone.
Avec
Frontierland on commence à s'enclaver progressivement vers le cœur du parc, c'est moins agréable, et la comparaison qui s'impose avec DLP ne joue vraiment pas en faveur du lieu original.
Bref, contrairement à DLP justement où je me pose volontiers ici ou là juste pour le plaisir des yeux, la théma, les "vues" et perspectives, là je n'ai pas eu l'envie de stationner très longtemps (hors GE toujours). Ca tombait assez bien : on avait du pain sur la planche
. C'est l'inconvénient des visites courtes et copieuses qui laissent peu de temps à la flânerie. D'ailleurs si j'avais fini par prendre un Pass à Paris c'était essentiellement pour ne plus visiter en mode "performer".
Galaxy Edge : là on change résolument de catégorie : plus qu'un land, pour moi c'est presque un parc dans le parc et c'est tout simplement prodigieux. Pas un cm2 à jeter, tout est à sa place, du concept le plus large à la disposition des éléments, les proportions, la mise en couleurs, les détails de textures les plus infimes (jusqu'au lichen sur les rochers et murs d'un réalisme fou), les ambiances sonores, éclairages et luminaires, les animatroniques ici ou là dans les boutiques, c'est tout simplement le top ultime du concept de "land" à mes yeux. Même les transitions via les ponts sous le Railroad sont parfaitement conçues. La profusion de détails créatifs est sidérante, j'ai passé un temps fou de jour et de nuit à passer et repasser dans ce land gigantesque et aéré où rien ne semble fake ou sous dimensionné. Même la végétation est particulière et les 3 entrées du land créent un flux agréable et autant de manières différentes de découvrir le land ou de le quitter. Bref un sans faute absolu.
D'ailleurs, que Chewbacca, Rey ou les Stormtroopers soient là ou pas (ce sont ceux que j'ai vu passer) n'a strictement aucune importance tellement l'ensemble en impose et vit par son foisonnement, son ampleur, sa créativité, sa gestion de l'espace (hoho), son ambiance parfaitement maîtrisée. Bref : l'anti AC absolu.
A noter qu'un CM nous a gentiment accordé la possibilité de visiter Orga Cantina alors que nous n'avions plus la possibilité de réserver. Intérieur là aussi superbe et d'une richesse incroyable, à l'image de tout le land.
Quelle ironie que la boite qui a réussi à ternir une franchise de prestige à coup de sous-produits télé en flux continu soit également celle qui lui a offert le plus ambitieux, aboutis et qualitatif des hommages.
Disney California Adventure.L'ensemble m'est apparu beaucoup plus petit que je l'imaginais. La grande roue, le lac, la tête de Mickey, wharf et pier, Buena Vista Street, tout ça est entassé, bétonné, pas super super excitant ni très homogène à mes yeux. Quelques placettes arborées ici ou là ne sont pas sans charme côté wharf. Bon évidemment on est loin de nos déprimants WDS, mais tout de même, on sent en arrière plan ce parfum diffus mais tenace de foirage XL rattrapé in extremis. Ce qui fut le cas me semble-t-il puisqu'il s'agit aujourd'hui d'une version remaniée.
Ma zone favorite fut résolument celle de
Grizzly Peak : ses grandes cascades, ses rochers quali, sa verdure qui s'élance vers le ciel, le bruit de l'eau. Ce changement de dimension du terrain, sortir du cimenté/plat pour du paysagé "vertical" est une énorme bouffée d'air. L'anti "allée végétale", suivez mon regard…
J'ai bien aimé le
Hollywood Boulevard, très bonne surprise, je n'attendais pas grand-chose pourtant. A noter l'impact visuel décisif des trolleys rutilants qui parcourent la place et la rue qui ajoutent énormément à l'ensemble, en terme d'animation, de couleurs. J'espère que l'on aura quelque chose de ce type à WDS le long de l'allée jusqu'au lac (comment ça "non " ?).
Je regrette le ciel peint en fond d'avenue. Décidément cette option "studio", que ce soit ici ou là-bas est vraiment une fausse bonne idée pour un parc à thème. Mais peut-être qu'une vie antérieure fausse un peu mon jugement sur ce point.
Les orchestres live sont aussi un gros plus ici ou là.
Je regrette de ne pas avoir pu découvrir la nouvelle théma du wharf encore en chantier, ce qui est prévu me semble plus sympa, moins terne. Qu'il s'agisse d'une licence ne change pas que l'original est pauvre et peu évocateur, je ne vois pas bien ce qu'il y aura à regretter. Et de grâce qu'on ne me parle pas de "cohérence" dans ce carambolage thématique et esthétique qu'est Disney California Adventure.
Bravo vous êtes parvenu au bout sans vous endormir
Pour la peine vous aurez la suite d'ici peu, attraction par attraction. Si si.