Futurs développements (2015-2022) : rumeurs diverses

ANALYSE PERSONNELLE ET RAPIDE DE LA SITUATION GLOBALE ACTUELLE :

Nous sommes en 2008, peu après l'arrivée de Philippe Gas à la direction d'EuroDisney et la conclusion du 15ème anniversaire, point d'orgue d'un vaste plan d'investissements ayant permis d'apporter au complexe de Disneyland Paris plusieurs nouveautés majeures dont la Tower of Terror.

La situation n'est toujours pas brillante, mais il y a un net mieux par rapport à la situation de 2002 qui a vu le cumul de la crise du tourisme international et l'échec publique des Walt Disney Studios.

Philippe Gas recoit pour mission principale d'augmenter les volumes pour atteindre le seuil fatidique des 16 millions de visiteurs capable, en théorie, de permettre à EuroDisney d'enfin repasser dans le vert.

De 2008 à 2011, tout sera fait en ce sens : des évènements temporaires majeurs et des saisons annuelles fortes pour créer une envie de venir et de revenir annuellement au resort.

Mais c'était sans compter la crise économique mondiale qui verra les gens devenir de plus en plus prudent sur leurs dépenses...

Les résultats ne sont finalement pas là. Pour accomplir, la direction d'EuroDisney décide donc d'utiliser tous les moyens à sa disposition. (Je rappelle ici qu'EuroDisney, bien que détenue par la WDC est et reste une société indépendante, bien que la WDC soit tenue informée des résultats et régulièrement consultée, elle n'ingère pas dans les affaires internes d'EuroDisney). Le choix de la direction se porte donc sur un politique tarifaire agressive, système ayant le vent en poupe et ayant déjà fait ses preuves par le passé, a grand coup d'opérations marketing, de ventes-flash et de promotions temporaires sans équivalent.

Progressivement, le nombre de visiteurs augmente jusqu'à tendre au seuil des 16 millions de visiteurs. Du coup, la WDC voyant ses objectifs atteint, continue de laisser l'équipe de Gas continuer son travail.

Mais le 20ème anniversaire du resort approche a grands pas, et au vu des résultats du 15ème, la direction d'EuroDisney décide de tenter de reproduire le coup. De gros investissements sont donc prévus : un nouveau grand spectacle nocturne qui deviendra Disney Dreams et une grande attraction phare Ratatouille.

L'équipe de Gas décide donc de consulter les banques pour négocier ces investissements, conformément aux accords vis à vis de la dette qui tarde toujours à s'éponger au vu des difficultés économiques et des promotions qui ont largement emputés les rentrées d'argent.

Mais voilà, les banques refusent de valider le projet Ratatouille, trop couteux et trop risqué pour une société dans la situation d'EuroDisney. L'équipe de Gas tente d'âpres négociations mais sans succès. Il faudra l'aide de la WDC qui accepte tant bien que mal d'accorder une nouvelle ligne de crédit pour que le projet passe et que le resort puisse continuer sur sa lancée en espérant une future fin de la crise qui signera la fin des promotions aggréssives et donc un retour final à la profitabilité.

Du coup, le projet Ratatouille aura pris 2 ans de retard, les 20 ans devront se contenter de Dreams. Sachant parfaitement que la crise européenne durera encore plusieurs années, la WDC, toujours confiante, décide donc de racheter la dette d'EuroDisney afin que ce genre de désagréments ne se reproduisent plus et ne reviennent plus mettre en péril le timing des projets à venir. Bien entendu, le banques n'en sont que ravies.

Nous sommes donc en septembre 2012. Maintenant créancière exclusive d'EuroDisney, la WDC décide tout de même de voir d'un peu plus près ce qui se passe en Europe.

Et la, la situation réelle est tout sauf brillante : on offre des passeports annuels à tour de bras, le projet phare de rénovation des hotels a pris enormement de retard, l'état général du resort est en chute libre, … C'est la douche froide.

La WDC décide donc d'intervenir en envoyant des specialistes maison prendre des postes clés au sein d'EuroDisney pour y remettre bon ordre.

C'était sans compter les aggravations de la crise qui touche l'Europe de plein fouet et la météo avec un hivers rude et interminable... La situation devient totalement intenable. Pour éviter de se retrouver en banqueroute, EuroDisney coupe partout ou s'est encore possible et va meme jusqu'à piocher dans la dernière ligne de crédit accordée par la WDC pour faire face à ses dépenses courantes avec un projet Ratatouille qui absorbe en grande vitesse le peu d'argent qu'EuroDisney avait de coté.

Nous sommes à la fin du printemps 2013, tout va mal. Pour sauver les apparences au niveau boursier l'équipe Gas continue de réduire les dépenses. Mais dans la réalité des faits, c'est un échec cuisant.

Il est temps de prendre les décisions qui s'imposent car Ratatouille ne suffira plus a redresser la barre dans des proportions suffisantes. La WDC doit reprendre les choses en main et tout revoir à 0 si elle veut sauver le complexe ou prendre le parti de poser les gants et laisser le resort continuer du viveauter au bord du gouffre, quitte a devoir assumer une fermeture du site à la première déconvenue.

La tache est ardue, le montage complexe des sociétés composant le groupe EuroDisney et ses accords avec l'Etat sont des problemes majeurs. Mais il semble que les spécialistes de la WDC aient décidé de la position à adopter au vu de l'actualité : Provoquer un gel complet sur l'avenir du resort au dela de 2014.

Quel est cette fameuse décision ? A ce jour nul ne le sait vraiment … Mais quelque chose va se produire à la hauteur des enjeux, c'est certain...


A mon avis, c'est la politique du sauvetage qui a été retenue, trop de choses en jeu pour prendre le risque de voir le resort fermer ses portes. Les pions se mettent doucement mais surement en place, tous les indices concordent :
- L'arrivée de nombreux américains sur le complexe,
- Le direction d'EuroDisney qui se prépare à quitter son siège historique pour VdE (comme si elle n'aurait plus le resort à s'occuper, mais prendre un rôle de gestionnaire de terrains, d'intermédiaire entre les collectivités locales et la nouvelle direction du complexe tourisstique et s'occuper de l'administration d'un projet exterieur : les Villages Natures),
- Le gel des projets, comme si d'autres, dans d'autres bureaux, bien loin de Paris et des capacités décisionneles d'EuroDisney étaient en preparation).

Ce n'est donc, à mon avis, plus une question de si, mais une question de quand. En septembre à la fin de l'année fiscale d'EuroDisney ? Plus tard dans l'année (voir au dela, en septembre 2014) car tout n'est pas encore résolu d'un point de vue légal ?

Il va falloir s'armer de patience … Mais ce qui est sur, c'est que quelque chose a changé et qu'une étape historique pour Disneyland Paris va prochainement être franchie.